Je ne sais pas vous mais parfois, je baisse les bras, j’abandonne mes objectifs et je m’invente souvent des excuses.
Il n’est pas toujours facile de trouver la motivation de réaliser quelque chose qui dure dans le temps même si vous êtes passionné par ce que vous faites.

On dit souvent que la détermination est un état d’esprit. Quand on parle d’esprit, on parle du mental or pour moi le mental n’a qu’une influence secondaire. Mais alors, comment  utiliser le pouvoir de la détermination?

La volonté n’a pas de pouvoir.

J’ai un exemple, si vous faites régime, vous savez que vous devez manger de manière plus saine et éviter certains aliments. Pourtant, à long terme, la plupart des régimes s’essoufflent et vous finissez par craquer sur un magnifique gâteau ou à l’apéritif sur des superbes petits -fours. Et pourtant votre esprit ou votre mental sait que ce n’est pas bien !

Il a été démontré que la force de votre détermination va dépendre des émotions que vous voulez ressentir lorsque vous aurez atteint vos objectifs.

Le pouvoir des émotions, sortir de sa zone de confort.

Je vais pour cela vous raconter une histoire vraie.

C’est l’histoire d’Alexis un jeune garçon de 10 ans qui voulait gagner une compétition de golf. Il voulait devenir le champion dans sa catégorie.
On pourrait se demander pourquoi il a eu cet objectif mais l’histoire ne le dit pas et finalement cela a très peu d’importance.

Alexis n’est pas le meilleur joueur de son équipe loin de là et il n’est pas parti avec un avantage par rapport aux autres. Alexis est un joueur normal. Ses parents lui ont dit que l’essentiel c’est de prendre du plaisir en jouant mais Alexis lui il voulait gagner !

Ressentir les émotions de l’objectif atteint, visualiser la réussite

Régulièrement Alexis expliquait à ses parents comment les autres allaient l’applaudir lorsqu’il recevrait son prix pour la 1er place. Ses parents lui disaient toujours la même chose que l’essentiel est de prendre du plaisir. 

Alexis leur répondait:
– mais je prends du plaisir car je sais que je vais gagner. 

Cela peut paraître prétentieux mais dans l’esprit d’Alexis c’était juste la force qui le poussait à se dépasser. 

Prendre conscience de ses faiblesses

Il a observé ses adversaires et il a remarqué que les autres envoyaient la balle, bien plus loin que lui. Il a demandé à ses parents de lui acheter un élastique pour travailler sa souplesse et sa force pour arriver ainsi à gagner en distance et en précision.

Le jour de la première compétition est arrivé. Alexis termine cette compétition en étant 13ème sur 16 participants.  

Accepter les échecs

Alexis était déçu mais il a continué à s’entraîner encore plus dur. 

Une semaine plus tard il était prêt pour la seconde compétition où il termina dernier 🙁

Au vu des efforts fournis, Alexis avait  2 possibilités
1: Abandonner – se résigner
2: Travailler encore plus dur 

Alexis était abattu, devant les autres, il faisait bonne figure mais dans l’intimité, il pleurait à chaudes larmes.

Il était prêt à abandonner.

Tout arrive à qui sait être patient

Arriva le jour de la 3e compétition, Alexis n’était pas très chaud pour y aller refroidis par les échecs des semaines précédentes. Il a joué sans pression, détendu, presque résigné à accepter une énième défaite et il termina 1er.  

Du haut de ses 10 ans, il comprit que la pression était son pire ennemi car finalement il avait tout le talent pour y arriver. Dans sa tête, tout était devenu clair, il allait devoir faire toutes les compétitions du challenge pour apprendre et gagner des points. 

Le challenge c’est 15 compétitions réparties pendant la saison c’est-à-dire de mars à octobre. 

C’est long et exigeant. Le golf n’est pas un sport hyper physique, c’est un sport de mental. Vous allez devoir rester concentré entre 4h et 5h. Pour un adulte c’est déjà difficile alors pour un enfant de 10 ans ….

Travailler sur ses forces 

Il prit des leçons de golf supplémentaires, fit tous les stages possibles et il s’entraînait aussi au golf chez lui. Lors des compétitions qui ont suivi,  il a terminé presque systématiquement sur le podium. Il était sur le bon chemin. Même ses parents avaient changé leur message. 

C’était devenu 
 – vas-y tu va-y arriver !

On ne peut pas tout maîtriser.

Alexis était sur un nuage, et lors d’une compétition, il a de nouveau chuté et le doute s’est réinstallé.  Son papa, a discuté avec lui pour lui faire comprendre que l’échec faisait partie de l’apprentissage et que c’est normal de ne pas être au top tout le temps.

Ne rien lâcher

Alexis a repris l’entraînement même sous la pluie, sous le vent cela n’avait pas d’importance pour lui car il le savait maintenant, plus rien ne pouvait plus le détourner de son objectif, il était déterminé.

Alexis amorça la dernière compétition avec joie car maintenant il le savait,  il était le premier, il avait gagné.

Vivre les émotions 

Le jour de la remise des prix, il a reçu un tonnerre d’applaudissements car il était non seulement premier mais aussi le seul à avoir participé à TOUTES les compétitions du challenge. Tout c’est passé comme il l’avait imaginé. 

Alexis a réussi, je vous assure que tout est vrai, rien n’est inventé. 

Alexis à 10 ans, a réussi à reprogrammer son inconscient et du joueur moyen qu’il était, il est devenu un joueur exigeant et efficace.

Il sait que le chemin de la victoire est difficile, que cela demande du travail, du temps, de la patience, des larmes, de la colère, mais il sait surtout qu’à la fin le résultat est là. 

Il sait alors que le chemin est beau.
Il sait qu’il peut le faire  

Je dédicace cet article à mon fils Alexis qui me rend fier chaque jour. 

Il nous a fait quitter Disney un jour plus tôt pour aller jouer sa compétition.
Si ça ce n’est pas être déterminé ! 🙂